Pfff je me suis encore fait engueuler durant la journée... Les profs ne sont vraiment pas mes amis, mais alors pas du tout. Ne parlons même pas du cas de Jun... je l'aime bien et tout, mais je ne sais pas pourquoi, quand on a mangé avec Aiba et Sho, ceux-ci souriaient trop bizarrement. Soit j'avais un truc au visage et là, je les frappais, soit ils avaient appris pour tout à l'heure et là, je les frappais. Dans tous les cas, ils avaient faillit se recevoir quelque chose dans la tronche. Enfin, maintenant il faut que j'aille au plus vite chez moi, pour prendre le truc.

Habilement, car je suis Ninomiya Kazunari, j'ai pu éviter mes amis afin de ne pas être ralentit. C'est donc, en un temps record (et je m'étonne moi-même) que j'entrais dans ma maison. Ah ma soeur n'était pas encore rentrée, par contre et heureusement, ma mère était là. En me voyant, elle vint me faire un bisou sur la joue et dit d'une voix joyeuse.

"Ahhh Kazu-chan, te voilà enfin !!! Ta soeur m'a dit, que tu étais d'accord pour rendre visite chez les Ohno. C'est vraiment très gentil de ta part."

Elle s'éloigna de moi quelques instants, afin de pouvoir aller chercher le fameux paquet. Elle me le tendit et je le pris avec curiosité. Le voyant, Ma mère me dit :

"Oh c'est juste quelque chose que la mère de Satoshi voulait à tout prix. Comme je connaissais l'endroit pour l'acheter, je l'ai fait à sa place. Maintenant, hop hop hop, ne tarde pas à y aller."

Je crois qu'il est préférable de parler à un chien qu'à elle, tellement elle peut-être têtu parfois. Au moins, je peux le dire sans prétention (ou pas), que je lui ressemble. Ouais bon, il est temps de partir maintenant. Déposant mon sac, je salue ma mère avant de partir, direction "résidence Ohno". Avec le paquet bien sûr, sinon cela ne servirait à rien.

Finalement, je ne mis pas longtemps avant d'arriver là-bas. Regardant la maison attentivement, je tappais avec le pied (doucement) à la porte. Quand celle-ci s'ouvrit, une demoiselle me fit face. En me voyant, elle lança :

"Tient, mais c'est Ninomiya le nain."

"Ouais et toi, la laiderons."

"Je ne te permets pas, sale gosse ! Fait moi vite des excuses."

"Tu crois que c'est parce que tu es plus vielle que moi et que tu es la soeur de Satoshi, que je dois m'excuser ? Ahahaha non, mais ça va pas."

"Ahhh tu ne t'es vraiment pas améliorer depuis ta dernière visite ici."

"Merci, je prends cela pour un compliment. Au fait voilà le paquet... Où est Satoshi ?"

"Dans sa chambre." Me répond-elle.

Lui mettant le paquet dans les mains, je pénètre dans la maison et monte les escaliers. Oui je fais comme chez moi, ce qui est censé être malpoli. Avant d'atteindre complètement l'étage, je me retourne et lance.

"Au fait, bonjour."

Elle rigole en me rendant mon bonjour. C'est une manie chez nous, de nous embêter quand on se voit. Enfin bref, maintenant faut parler avec oh-chan. Le temps passa vite, trop vite à mon goût. Avec mon ami, j'ai cru qu'on allait mourir une bonne dizaine de fois. Autant dire quand disant de telles conneries, ce n'est pas étonnant. Finalement, on finit par me proposer à rester dormir ici. Bien sûre, j'avais accepté sans me poser de question.

"Tient, voilà de quoi te changer." Me dit Satoshi, une fois dans sa chambre.

"Ah, mais je dors quant t-shirt et caleçon."

"Ok ok, bon dodo, demain on va bien s'amuser."

Ah bah apparemment, je crois que je vais rester chez lui tout demain. Je pris place dans le lit, en regardant l'autre faire de même. On parla encore un peu avant que mes yeux ne ce ferment tout seul.

Cela faisait une bonne heure je crois, que je dormais, que j'entendis vaguement quelqu'un me parler :

"Je vais devoir te punir, pour ce que tu m'as fait Kazu."

Je ne sais même pas si c'était la réalité, en tout cas, je n'arrivais même pas à ouvrir les yeux. Quelque chose d'humide glissait sur mon corps. Un soupir d'aise traversa ma bouche alors, que petit à petit, je sentis un étrange plaisir m'envahir. Un son, sûrement le plus étrange et à la fois le plus normal, se perdit dans la pièce. Un profond gémissement qui voulait tout dire, mais j'avais en tête que je rêvais. Comment je pouvais savoir, que c'était la réalité et que mon ami c'était délecté de ma semence.