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« Passons à la page météo, la canicule qui s’est installé sur le pays, n’est pas prête de s’arrêter. Cette semaine encore, les températures seront très élevées. Pensez à bien vous… »

- La ferme on sait qu’il fait chaud.
Bon Kazunari remue toi. Il faut encore préparer le repas. Ce n’est pas avec cette crème au chocolat que tu vas nourrir ton homme. En plus, il faut que je me surpasse aujourd’hui parce que c’est notre anniversaire, dix ans que nous somme ensemble. Dix ans… c’est fou comme le temps passe. Pour me détendre un peu, je mets la radio. Une chanson écrite pour une pub passe et je ne peux m’empêcher de bouger mon corps, j’adore cette chanson. J’attrape une cuillère en bois et l’utilise comme micro. Si Satoshi me voyait dans mon délire, je ne vous raconte pas la honte mais que voulez-vous je suis excité comme une puce. Toujours dans mon délire, je me mets à tourner sur moi-même et me stoppe d’un seul coup. Là devant moi, appuyé contre le chambranle de la porte avec un sourire moqueur aux lèvres, Satoshi me regarde les bras croisés. Je me sens rougir.
- Il… Il y a longtemps que tu es rentré ?
- Suffisamment pour voir ton superbe déhanché et entendre ta jolie voix.
Il quitte son point d’appui pour me rejoindre, m’enlace puis susurre contre mes lèvres avant de m’embrasser.
- Bonjour.
C’est vrai qu’on ne s’est pas vu ce matin. Quand je me suis réveillé, il était déjà parti au boulot.
- Bon je vais prendre une douche.
- Satoshi, tu n’as pas oublié quel jour on est ?
- Hm… On est vendredi et c’est enfin le week-end.
C’est tout ! Il… Il a oublié notre anniversaire. Bon je sais qu’en ce moment il travaille beaucoup mais ça me rend triste qu’il n’y ait pas pensé.
Vingt minutes plus tard, il ressort de la salle de bain. Oh mon dieux mais il veut me provoquer un saignement de nez ou quoi. Ses cheveux mouillés, son torse doré par le soleil encore humide, son jean coupé au niveau des genoux laissant apparaitre l’élastique de son boxer. Moi je vous le dis, c’est un appel au viol.
- …zu…Kazu
- Hein ? Quoi ?
- Qu’est-ce qu’on mange ?
- J’avais pensé de faire quelque chose de…
Je le vois tremper un doigt dans la crème au chocolat.
- Hé pas touche c’est le dessert.
- Mais j’ai faim.
- J’ai dit pas touche
- Tu es en colère ?
- Non
- Hm… On dirait pourtant. Bon comme tu me fais la tête, tu ne voudras pas de ça alors.
Je le regarde jouer avec une petite boite en velours bleu nuit.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Oh rien de spécial.
Il a cette petite pointe de malice dans les yeux.
- Tu n’as pas oublié ?
- Oublié quoi ?
- Notre anniversaire.
- Comment aurais-je pu oublier cette date.
Une larme coule le long de ma joue. Je suis heureux et aussi soulagé qu’il n’ait pas oublié. Il s’approche de moi essuie ma joue.
- Tiens, ouvre.
Je m’exécute et découvre deux alliances. Je le regarde complètement sous le choc.
- Je sais que tu ne veux pas te marier mais… je veux au moins marquer le coup pour nos dix ans.
Je le regarde prendre une des alliances et me la mettre au doigt.
- Je te promets de t’aimer, de te soutenir dans les moments difficiles et de te rendre heureux jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Qu’est-ce qu’il me fait là ? Il y a dix minutes, il sort de la salle de bain version sexy et là il se la joue romantique. Il veut vraiment que je lui saute dessus.
- Kazu ? Tu pleures !
Ne pouvant plus me retenir, je lui saute dessus, enroule mes jambes autour de sa taille avant de l’embrasser avec frénésie. Sans quitter ses lèvres, je lui susurre plusieurs « je t’aime » puis le ré embrasse.
L’air se faisant rare, on se sépare et il me repose sur le sol. Dans son regard brille une lueur que j’aime voir. Il se colle à moi et murmure à mon oreille.
- Ce soir, je vais te faire perdre la tête.
Un frisson me traverse tout le corps et réveille en moi une envie dévorante. J’ai envie de lui tout de suite, je ne pourrais pas attendre ce soir. Le regardant droit dans les yeux, je fais voyager mes doigts sur son torse jusqu’à ses petites fesses. Je le colle à moi et plonge dans son cou.
- Pourquoi attendre ce soir.
Je l’entends soupirer d’aise mais la seconde qui suit, je me retrouve acculé contre le frigo avec un Satoshi sauvage me dévorant les lèvres. Je sens ses mains remonter tout doucement mon T-shirt frôlant par la même occasion ma peau. Il s’écarte légèrement et enlève le T-shirt qu’il jette je ne sais où.
Il reprend ses caresses et baisers descendant de plus en plus. Tous mes sens sont en ébullition, il sait où il faut aller pour me faire perdre la tête. Très vite je me retrouve nu sous ses mains expertes. Il faut dire qu’un short et un boxer ça va vite à enlever.
Ses lèvres glissent le long de mes cuisses, ses doigts dansent contre mes bourses et ma respiration se fait de plus en plus haletante. Sentant mes jambes trembler, je tente de me rattraper et plonge mes doigts dans le saladier contenant la crème au chocolat.
- Zut
- Qu’est-ce qu’il y a ?
Je lui montre mes doigts.
- C’est juste ça.
Il attrape ma main et lèche un à un mes doigts. Un sourire mystérieux se dessine sur son visage et son regard fait la navette entre moi et le saladier.
- Satoshi n’y pense même pas.
- De quoi tu parles ?
- Fais l’innocent
- Aller, ça pourrait être fun.
- J’ai dit non
- S’il te plait
Il me fait son regard de chien battu. Il n’a pas le droit de me faire ça, il sait que je ne peux pas résister.
- Tricheur
- Je sais, alors ?
Tout en disant ça, il embrasse mes lèvres, ma joue, plonge au creux de mon cou tandis que sa main descend le long de mon corps et étreint doucement mon membre gorgé de plaisir. Je pousse un léger gémissement et m’abandonne tout contre lui. Il n’y a pas à dire, il sait y faire avec moi ou c’est moi qui suis trop faible. La première attaque de chocolat me sort de mon petit monde de volupté. Je me retrouve avec une belle trace de chocolat sur ma clavicule.
- Hé !
- Oups, c’est parti tout seul. Attend je fais te nettoyer tout ça.
Je lui ferais bien avaler son sale petit sourire mais sa langue léchant le chocolat me fait un bien fou. Oh et puis zut ça me ferais pas de mal de me lâcher un peu.
- Satoshi
Il lève la tête et voit mes doigts recouvert de chocolat. Un grand sourire se dessine sur son visage. Il attrape ma main et lèche de nouveau mes doigts en me regardant droit dans les yeux. Ni tenant plus je lui capture les lèvres pour un baiser fiévreux pendant que mes mains s’attèlent à lui enlever le peu de vêtement qu’il porte.
Une fois nu, je ne me prive pas pour caresser son corps, m’attardant plus longuement sur ses fesses. Il commence à se frotter contre moi déclenchant une série de frisson, nous gémissons tous les deux dans notre baiser.
Tout doucement, je me sens tiré vers le bas et me retrouve bientôt allonger sur le sol froid de la cuisine mais cela ne me dérange pas. Satoshi se place à califourchon sur mes hanches et attrape le saladier. Il trempe un doigt dedans et commence dessiner sur mon corps. Intrigué, je me redresse sur mes coudes et regarde ce qu’il fait. Je découvre avec surprise deux fleurs recouvrant mes tétons et un cœur sur mon abdomen.
- Mais t’as quel âge ?
- Avec toi, je retombe toujours à l’adolescence.
Il m’embrasse et commence son nettoyage intensif. Il commence par mon cou, mon épaule et attaque mon premier téton. Oui j’ai bien dit « attaque », il le lèche, le mordille. Quand il en a fini avec celui-ci, il s’en prend avec gourmandise au deuxième ne me laissant aucun répit. Je me laisse aller à cette douce torture. Tournant ma tête sur le côté, j’aperçois ses doigts encore couvert de chocolat sans réfléchir, j’attrape sa main et lèche ses doigts. Il relève la tête, se léchant les lèvres. Rien qu’à voir cette scène, je me mets à gémir. Maintenant, il s’attaque à mon ventre et mon nombril. Je me tortille sous ses coups de langues expertes.
- Satoshiiii
- …
- Ah! Mais tu m’as mordu.
Mesdames et Messieurs cet homme vient de me mordre le ventre. Je tente de le repousser mais il m’attrape les mains et les place au-dessus de ma tête. Je le fusille du regard mais ça ne lui fait aucun effet.
- Pousse-t…
Il m’embrasse et une vive douleur se réveille au niveau du bas ventre. Il commence à se mouvoir tout de suite. J’ai du mal à respirer.
- Sa… toshi, tu… fais mal.
Pour seul réponse, il attrape mon membre durci qu’il caresse au même rythme que ces coups de rein.
Petit à petit, je sens que ce mal-être laisse place à une excitation sans borne. Mes ongles lacérèrent sa peau couleur caramel. Mes gémissements sont remplacés par des cris de plaisir. Je suis sûr que les voisins peuvent nous entendre mais je m’en fous.
Je laisse mes mains glisser le long de son dos puis agrippe ses fesses pour l’encourager à aller plus en profondeur. Il finit par atteindre cette petite zone qui me fait hurler de plaisir.
- Oui… Encore…
Comme pour répondre à ma demande, il réitère son action mais cette fois, mes cris sont remplacés par un long râle quand je me libère entre ses doigts. Il me suit de peu et s’effondre sur moi à bout de souffle.
- Je ne sais pas si c’est le chocolat qui t’as mis dans cet état mais tu t’es surpassé.
Il remonte jusqu’à mon visage et m’embrasse avec le peu de fougue qu’il lui reste. Je passe mes bras autour de son cou quand il pousse une petite plainte.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu n’y as pas été de main morte avec tes ongles.
- Désolé mais toi non plus tu n’as pas été tendre.
- Ca n’avait pas l’air de te déplaire et puis je t’avais prévenu.
- !?
- Je t’avais dit que je te ferais perdre la tête.
- Baka
Il se met à rire et m’embrasse une nouvelle fois.
- Et si on allait prendre une douche.
- Let’s go
Il se retire et m’aide à me lever et sans lâcher mes mains, il m’emmène dans la salle de bain.

Ce dixième anniversaire restera le plus beau et le plus chaud que j’ai jamais connu.